Quel style de livre choisir pour écrire (et vendre) un ouvrage de non-fiction ?
Écrire un livre, c’est sexy sur le papier. Mais dans les faits, ça peut vite vous faire passer à côté de vos objectifs initiaux, sans parler de devenir un brouillon mal coiffé qui ne sait pas s’il veut éduquer, inspirer ou révolutionner le monde.
Et si votre livre ne sait pas où il va, votre lecteur non plus.
Le problème, ce n’est pas votre idée (elle est sûrement brillante). Ni votre plume (même si une relecture ne fait jamais de mal). Le vrai problème, c’est le style de livre. Le format narratif. Le ton. La forme que prend votre fond.
Parce qu’on ne lit pas un essai comme on lit un guide.
Parce qu’un récit personnel ne remplit pas les mêmes objectifs qu’un workbook.
Et surtout : parce que vos lecteurs ont moins de patience qu’un scroll sur LinkedIn. Quoique !
Ce que vous racontez, ce que vous voulez transmettre et comment vous le faites, c’est là que se trouve tout le style !
En fait, un bon style de livre, c’est le combo gagnant entre :
👉 Un message clair
👉 Une expérience fluide
👉 Une autorité crédible
Un livre qui ne sert pas que l’ego, mais aussi le business.
Un livre qu’on ne lit pas juste pour faire plaisir à l’auteur… mais parce qu’il répond à un vrai besoin.
Les choses que vous avez à dire, si elles sont enfermées dans le mauvais format, risque de faire passer votre message à côté.
Ainsi, choisir le bon style de livre devient stratégique.
C’est ce qui fait qu’on vous prend au sérieux, qu’on vous comprend vite, et surtout : qu’on vous lit jusqu’au bout.
Alors, avant de vous lancer dans l’écriture frénétique de votre chef-d’œuvre en devenir, posez-vous la vraie question :
Quel style de livre va vraiment porter mon message et séduire ma cible ?
Pourquoi choisir le bon style de livre est stratégique ?
Un bon livre, ce n’est pas juste ce qu’on dit, mais comment on le dit.
Vous pouvez avoir une idée brillante, une méthode révolutionnaire, un parcours renversant… Mais si vous l’emballez dans le mauvais style, vous passez à côté de l’essentiel : l’impact.
Un guide pratique ne suscite pas la même émotion qu’un récit de vie.
Un manifeste ne se lit pas comme un carnet d’exercices.
Un workbook n’a rien à voir avec un essai littéraire.
Le bon style = impact + lisibilité + crédibilité
C’est le triangle magique.
- Impact : parce que votre livre doit marquer.
Pas juste être lu. Être retenu. Être cité. Être partagé. - Lisibilité : parce que vous n’écrivez pas pour vous.
Vous écrivez pour un lecteur qui n’a ni votre contexte, ni votre jargon, ni votre patience. - Crédibilité : parce qu’un livre mal ficelé, c’est un coup à flinguer votre image.
Un expert qui se raconte mal, c’est un expert qu’on ne prend pas au sérieux.
L’erreur classique : le décalage fond / forme
Créer ce décalage est un peu comme venir pitcher un projet de start-up tech en slam poétique. Certes, c’est original, mais le risque est que personne ne veuille investir, car personne ne risque de comprendre. Parce qu’un mauvais style, c’est comme un mauvais filtre Insta : ça brouille la vérité au lieu de la révéler.
Et le pire dans tout ça, c’est que vous n’aurez peut-être pas de retour franc pour vous prévenir. Ou alors, trop tard. Vous aurez juste un livre qui ne se vend pas, des lecteurs qui ne terminent pas, et des moyens déployés pour rien.
Avant d’écrire : les bonnes questions à se poser
Qui suis-je, dans ce livre ?
Formateur, témoin, passeur, philosophe, coach, stratège…
Vous incarnez une posture. Et chaque posture appelle un style.
Demandez-vous :
→ Qu’est-ce que je veux transmettre ?
→ Quelle image je veux laisser ?
→ Suis-je dans le “je”, le “tu”, le “nous” ?
Pourquoi j’écris ?
« Partager un message », oui mais c’est encore trop vague.
Est-ce que vous voulez :
- Vous faire connaître ?
- Vendre une offre ?
- Créer de l’engagement ?
- Devenir une référence ?
- Être invité(e) en conf, en podcast, dans les médias ?
Chaque objectif oriente le style. Un livre qui convertit n’aura pas la même structure qu’un livre qui fédère.
À qui je parle ?
Votre cible, ce n’est pas “tout le monde”. Sinon, vous écrivez dans le vide.
Demandez-vous :
→ Est-ce un client ? Un pair ? Un décideur ? Un curieux ?
→ Quels formats cette personne consomme-t-elle ?
→ Est-ce qu’elle cherche de l’inspiration, de l’aide concrète ou un débat d’idées ?
La bonne forme, c’est celle qui épouse les attentes de votre lecteur sans trahir votre intention.
Avec quels moyens ?
Soyons réalistes : écrire un essai de 300 pages n’a rien à voir avec la création d’un workbook.
Vous avez :
- Peu de temps ? Visez un format actionnable, court, ciblé.
- Peu d’aisance à l’écrit ? Travaillez un style conversationnel, ou collaborez avec un(e) pro.
- Un budget modeste ? Orientez-vous vers un guide ou un recueil, plus simples à structurer.
Pour résumer, le bon style est celui qui respecte votre énergie, votre planning, vos moyens et votre cible.

Les styles de livre de non-fiction
Spoiler : il n’y a pas de bon style universel. Il y a le style qui vous correspond, qui correspond à votre cible et à votre message. Il y a le style de livre qui coche vos cases stratégiques sans vous enfermer dans un moule.
Voici les formats de livres de non-fiction que vous pouvez envisager.
La biographie narrative
Vous avez vécu un parcours hors du commun, surmonté l’impossible, ou construit votre activité avec un sacré vent de face ? Ce style est fait pour vous.
Ce qu’il permet :
👉 Créer une connexion émotionnelle forte
👉 Mettre en valeur votre authenticité
👉 Inspirer, toucher, mobiliser
Toutefois, il faut prêter attention au piège du journal intime. En effet, ce n’est pas une séance chez le psy, mais bien une mise en récit au service d’un message inspirant. Si vous êtes trop centré sur vous, vous pouvez créer l’ennui ou la gêne du côté du lecteur.
Ce style est à privilégier si vous êtes thérapeute, coach ou entrepreneur avec un parcours inspirant, une histoire de vie forte avec une transformation visible à raconter.
Le guide pratique
C’est clairement le style préféré en Btob, en développement personnel, mais aussi des auteurs qui veulent aller à l’essentiel.
Ce qu’il permet :
👉 Transmettre une méthode claire, étape par étape
👉 Apporter des solutions concrètes
👉 Générer de la confiance (et des leads, soyons honnêtes)
Ce style de livre demande d’apporter de la structure, de la clarté et du focus. Inutile d’être un grand écrivain, il suffit davantage d’être un bon pédagogue.
Il est à privilégier si vous êtes consultant, formateur, coach ou professionnel qui vend un savoir-faire.
L’essai
L’essai est l’arme redoutable des penseurs, des contre-courants et des experts, qui veulent défendre une vision.
Ce qu’il permet :
👉 Déployer une réflexion profonde
👉 Prendre position sur un sujet de société, une idée, une pratique
👉 Construire une autorité intellectuelle
Ce style de livre demande du temps, et une vraie rigueur argumentative. Et surtout un certain amour pour les phrases longues.
Si vous êtes chercheur, philosophe, entrepreneur à convictions ou que vous avez une approche singulière à faire rayonner, c’est le style à privilégier.
Le livre technique ou professionnel
Ce style est parfait pour les métiers pointus, les niches exigeantes ou les auteurs qui veulent poser leur expertise sur la table.
Ce qu’il permet :
👉 Structurer un savoir métier
👉 Montrer votre maîtrise d’un sujet
👉 Servir de support à vos formations ou à vos offres premium
Il demande un ton plus formel, souvent illustré, parfois quelque peu aride… mais diablement efficace pour asseoir sa légitimité.
Si vous visez une audience experte ou que votre ouvrage doit servir de référence métier, ce style de livre est à privilégier.
Le livre-manifeste
C’est le style qui casse les codes, bouscule les habitudes, fédère des fans (et parfois des haters), parce qu’il permet de prendre position sur un sujet de manière appuyée.
Ce qu’il permet :
👉 Créer une adhésion forte autour d’une idée
👉 Marquer une rupture avec les discours classiques
👉 Devenir une voix à suivre sur votre sujet
Nous avons comme exemple « la semaine de 4 heures » de Tim Ferriss.
C’est un style à privilégier si vous avez une vision atypique, un positionnement fort et que vous souhaitez créer un mouvement, faire évoluer les pensées.
Le carnet d’exercices (ou workbook)
Ici, nous sommes loin des longs discours, et proche de l’action. De la mise en mouvement, de la pratique et donc du résultat.
Ce qu’il permet :
👉 Impliquer activement le lecteur
👉 Structurer une progression concrète
👉 Créer un lien entre la lecture et la transformation
Ce style de livre est très utilisé en support de formation, en bonus client ou encore en produit d’appel pour une offre.
Si vous êtes coach, thérapeute ou consultant, et que vous voulez que votre livre transforme autant qu’il informe, privilégiez ce format.
Le livre-conversation (entretiens ou dialogues)
Avec ce format, on propose un dialogue entre pairs. C’est un échange entre un expert et un interviewer qui laisse place à une discussion fluide avec des nuances. Ce style est basé sur le concept maïeutique.
Ce qu’il permet :
👉 Rendre le propos accessible et vivant
👉 Vulgariser sans appauvrir
👉 Valoriser l’écoute, l’interaction, la pédagogie
Il est parfait pour les profils relationnels, les pédagogues, les accompagnants. En exemple marquant et très bien fait, vous avez « le courage de ne pas être aimé » de Koga Fumitake et Ichiro Kishimi, un bijou de profondeur déguisé en discussion simple.
Le recueil de cas pratiques ou témoignages
Vous avez accompagné des clients ? Observé des transformations ? Constaté des résultats tangibles ? Ce style est pour vous.
Ce qu’il permet :
👉 Illustrer votre méthode par l’exemple
👉 Créer une preuve sociale forte
👉 Ancrer un message dans le réel
Souvent mixé avec un guide ou un essai. Si vous êtes consultant, coach, formateur ou que vous travaillez dans l’accompagnement, c’est une excellente manière d’incarner votre expertise.
Le livre pédagogique illustré
Mis en page avec des schémas, des infographies, des croquis et des visuels illustrant les propos, c’est le format idéal pour ceux qui pensent en images. Mais aussi pour créer une approche ludique.
Ce qu’il permet :
👉 Rendre le savoir visuel et mémorable
👉 Capter une attention fatiguée
👉 Se différencier par la forme
Ce style de livre est idéal pour vulgariser une méthode, transmettre une idée complexe et toucher un public intéressé par tout ce qui est plus visuel.
💡 Petite note : ces styles peuvent aussi se combiner. Un guide avec des témoignages. Un manifeste nourri de dialogues. Un workbook basé sur une méthode racontée à la première personne.
Le tout, c’est que ce soit cohérent, lisible et fidèle à votre intention.

Le choix du bon format : ce que votre lecteur voit avant de lire
Avant la première ligne, il y a la première impression. La couverture, certes, mais surtout le format. Et elle se joue sur un détail trop souvent relégué à la fin.
Un bon format, c’est comme un bon costume. Il ne fait pas le fond… mais il change tout dans la perception.
Trop petit : on pense “livret gratuit”.
Trop grand : on pense “manuel scolaire”.
Trop épais : on pense “angoisse”.
Trop cheap : on pense “autoédition du dimanche”.
👉 Bref, choisir le bon format, c’est faire exister votre livre dans le réel. Et en cohérence avec votre intention.
Voici un tour d’horizon des formats les plus utilisés en non-fiction, avec leurs avantages (et leurs limites).
📏 Le format A5 (14,8 x 21 cm)
Le chouchou des pros.
Pourquoi ? Parce qu’il fait le job en toute sobriété : ni trop grand, ni trop compact. Lisible, maniable, pro. Le A5, c’est un peu le jean brut du livre non-fiction.
Il est idéal pour les guides, les essais, les livres de développement pro ou perso.
✅ Les avantages :
- Une bonne prise en main
- Du sérieux sans être lourd
- Il passe très bien en version brochée
❌ Les inconvénients :
- Peu différenciant : en effet c’est un format vu et revu, à vous de jouer sur le style de la couverture.
📘 Le format poche (env. 11 x 18 cm)
Petit mais costaud.
C’est le format qui dit “je suis facile à lire”, “je tiens dans un sac”, “je ne fais pas peur”.
Il est idéal pour les récits, les témoignages et les contenus destinés au grand public.
✅ Les avantages :
- Un format économique à l’impression
- Parfait pour la diffusion de masse
- Lecture rapide = meilleure complétion
❌ Les inconvénients :
- Peu d’espace pour structurer
- Moins valorisant pour les livres purement professionnels
🖼️ Le format 16 x 24 cm
C’est le format premium.
Celui qui dit : “je suis un livre qu’on garde”, pas juste un guide qu’on survole.
Il est idéal pour les essais visuels, les beaux livres techniques, les contenus à forte valeur ajoutée.
✅ Les avantages :
- Une grande lisibilité
- Idéal pour les infographies, les schémas et les respirations visuelles
- Donne un effet haut de gamme
❌ Les inconvénients :
- Plus cher à imprimer
- Moins pratique à transporter
📚 Le format A4 (21 x 29,7 cm)
Ce n’est pas le format le plus utilisé, mais je me dois d’en parler ici. Le format A4 joue dans la cour des livres à remplir, des workbooks costauds, des manuels pédagogiques. C’est l’outil de travail par excellence.
Il est idéal pour les livres à compléter, les livres d’exercices, les supports de formation.
✅ Les avantages :
- De l’espace pour écrire, dessiner, annoter
- Il permet de structurer des séquences longues
- Il offre une lecture à plat facile (utile en contexte pro)
❌ Les inconvénients :
- Plutôt encombrant
- Pas adapté à une lecture plaisir
- Fait plus “document”, peu “livre”
💻 Et le format numérique, dans tout ça ?
Si vous visez Kindle, Kobo, Apple Books ou tout autre plateforme numérique, sachez que ce format se standardise.
Le lecteur ne choisit pas un format physique, mais une expérience de lecture sur écran.
Il est idéal pour les guides, les récits, les essais… bref, presque tous les styles, à condition qu’ils soient bien formatés. Vous pouvez combiner ce style de livre avec un format papier. Pensez toutefois à créer un ISBN unique pour chaque format même si cela concerne le même ouvrage.
✅ Les avantages :
- Une diffusion mondiale en 1 clic
- Zéro stock, zéro logistique
- Léger, accessible, écologique
❌ Les inconvénients :
- Zéro effet “objet”
- Moins d’impact visuel
- Moins d’engagement émotionnel pour certains lecteurs qui préfèrent les versions en papier
Comment choisir entre un format broché ou relié ?
Le choix de ces formats va jouer sur la perception que l’on aura de votre livre. Il s’agit là de choisir le bon habillage.
🔖 Le format livre broché
C’est le format souple, utilisé dans 90 % des cas.
Rapide à produire, accessible à imprimer, parfait pour la vente en ligne et l’autoédition. L’avantage du livre broché est qu’il est peu coûteux, léger, maniable et paraît suffisamment pro s’il est bien réalisé.
Toutefois, il est moins résistant sur le long terme et peut être moins valorisant pour un livre premium.
📕 Le format livre relié (hardcover)
Ici, on parle vraiment d’un livre « objet ». Celui qu’on offre, qu’on garde, qu’on pose sur un bureau. Mais c’est aussi celui qui coûte plus cher à produire. Si la sensation est davantage premium, son impact visuel est plus fort. Il est idéal pour les livres techniques ou illustrés.
Toutefois, il est important de prendre en compte les prix d’impression. Ce qui fait de lui, un format déconseillé pour les petits tirages ou les premières éditions.

Quel style de livre est attendu dans mon secteur ?
On juge un livre à sa couverture, mais aussi à son style. Et dans certains milieux, le style, c’est le sésame. Le bon format éditorial, c’est celui qui rassure, crédibilise, installe votre posture d’expert·e sans dissonance.
Autrement dit, même si vous êtes un(e) rebelle dans l’âme, vous devez parler la langue de votre secteur. Voici quelques repères pour vous aider à vous positionner, même si (attention) rien n’est figé évidemment.
Pour les coachs : l’efficacité avant tout
On attend d’eux qu’ils simplifient, qu’ils guident, qu’ils motivent à passer à l’action.
Le style de livre attendu sera le guide pratique, le workbook, ou le recueil de cas concrets. En d’autres termes, un livre-action qui transforme le lecteur en acteur.
❌ Ce qu’il faudra éviter : le récit introspectif long, qui peut donner l’impression d’un ego-trip mal placé.
☝️ Mon conseil, adoptez un ton accessible, direct, avec des exemples concrets. Pas de langue de bois, pas de flou mystique.
Pour les thérapeutes : l’authenticité comme preuve
Ce qu’on attend ?
De la profondeur.
De l’humain.
Du vécu.
Le lecteur veut ressentir que vous comprenez ce qu’il vit. Vraiment.
Le style de livre attendu sera la biographie narrative, le récit initiatique, et/ou parfois un livre-conversation.
Et de plus en plus : un hybride entre parcours personnel et méthode de transformation.
❌ Ce qu’il faudra éviter : le guide trop sec, trop mental, qui ne laisse aucune place à l’émotion.
☝️ Mon conseil, soignez le fil rouge. Même un récit touchant peut devenir confus sans structure claire.
Pour les consultants : structure et crédibilité
Là, on parle d’expertise, de stratégie, d’analyse. Le lecteur attend des preuves, une méthode claire, et un discours orienté résultat.
Le style de livre attendu sera le guide, le livre technique, le recueil de cas pratiques.
Un essai peut aussi fonctionner si vous défendez une vision de marché forte.
❌ Ce qu’il faudra éviter : le manifeste flou ou le storytelling personnel trop présent.
☝️ Mon conseil, insérez des données, des frameworks, des outils.
Et structurez. Toujours.
Pour les conférenciers : une vision qui claque
Leur force, c’est l’idée. Celle qui secoue, qui percute, qui laisse une trace.
Leur livre doit être à l’image de leurs interventions : percutant, mémorable avec un positionnement fort.
Le style de livre attendu sera le livre-manifeste, l’essai engagé ou un récit personnel bien scénarisé.
❌ Ce qu’il faudra éviter : le guide basique qui ne reflète pas de singularité.
☝️ Mon conseil, misez sur un titre fort, des phrases marquantes, et un ton qui vous ressemble à 100 %.
Pour les experts techniques : précision et sérieux
Ici, le livre est souvent un outil de validation. Il doit démontrer votre maîtrise, votre capacité d’analyse, et votre expérience de terrain.
Le style de livre attendu sera le livre professionnel, très structuré. Un recueil de cas, voire un manuel illustré, selon le sujet.
❌ Ce qu’il faudra éviter : l’excès de storytelling (si ça nuit à la rigueur), ou les punchlines qui sonnent “trop marketing”.
☝️ Mon conseil, ajoutez des schémas, des tableaux, des process. Montrez que vous êtes un(e) praticien(ne), pas juste un théoricien.
Pour les entrepreneurs atypiques : une vision, un parcours, une voix singulière
Ce qu’on attend ? Pas forcément un plan en 7 étapes. Mais une incarnation.
Le lecteur veut comprendre qui vous êtes, d’où vient votre idée, et pourquoi on devrait vous suivre.
Autrement dit, ici, le fond et la forme doivent incarner votre ADN. Pas question de lisser votre ton ou de coller à une structure lambda. Ce que vous vendez, c’est vous.
Le style de livre attendu sera la biographie narrative, avec un vrai angle inspirant (pas juste « j’ai galéré et maintenant ça va mieux »). Le livre manifeste, si vous portez une vision clivante et engagée. Ou le récit hybride, qui mêle histoire de vie, réflexions et enseignements.
❌ Ce qu’il faudra éviter : l’ego-trip. Raconter sa vie sans cap narratif. Le guide trop lisse, qui renie originalité pour « faire pro » (résultat : ni impact ni crédibilité)
☝️ Mon conseil, appuyez-vous sur votre storytelling entrepreneurial. Faites vivre les moments de bascule, les échecs qui vous ont transformé, les choix contre-intuitifs qui font aujourd’hui votre marque de fabrique.
Et surtout : gardez un ton aligné avec ce que vous êtes. Si vous êtes iconoclaste, soyez-le jusqu’au bout.

Comment choisir une forme qui me ressemble et qui servira au mieux ma transmission ?
Vous l’aurez compris : écrire un livre, ce n’est pas juste une affaire de contenu.
C’est un choix de forme, de posture, de stratégie.
Et ce choix-là peut faire toute la différence entre un livre qui marque… Et un livre qui passe inaperçu.
Pour cela, revenez à votre intention, pourquoi voulez-vous écrire un livre ? Soyez honnête. Pas ce que “les autres” attendent, mais ce que vous voulez transmettre.
Visualisez votre lecteur, « à qui parlez-vous », est-ce qu’il a besoin d’un guide rassurant ? D’un récit pour se sentir compris ? D’une vision pour être bousculé ?
Le style le plus puissant est toujours celui qui crée une vibration commune entre vous et votre lecteur.
Identifiez votre zone de confort : avez-vous le goût de raconter ? De structurer ?
D’argumenter ? Le bon style, c’est aussi celui que vous pouvez assumer jusqu’au bout.
Enfin, autorisez-vous à hybrider. Ne restez pas dans un style pur et dur, créez votre propre assemblage, tant que la cohérence est là. Et tant que le lecteur comprend où vous l’emmenez 😉
Et si vous avez un doute ? Gardez cette règle simple en tête :
✨ Le bon style, c’est celui dans lequel vous pouvez être vous — tout en servant l’autre. ✨
Et si vous avez cette ambition et que vous n’avez ni le temps ni les compétences, vous avez maintenant toutes les clés pour savoir exactement ce dont vous avez besoin. Et vous pouvez tout à fait vous faire aider par un professionnel de l’écriture qui saura vous guider.
Moi, c’est Priscillia BRW, je suis spécialisée dans la création de lead-magnets et l’aide à l’écriture de livres professionnels. Si vous sentez que vous avez besoin d‘aide pour faire valoir votre expertise, raconter votre histoire et attirer plus de clients, vous pouvez me contacter. Je serais ravie de pouvoir vous aider.